D’ici 2024, le service national universel devrait être généralisé. Un dispositif mis en place en 2019 par le gouvernement d’Emmanuel Macron dans l’idée de renouveler le service militaire. Et qui rejoint le 1000 feuilles des politiques à destination de la jeunesse. Des mesures transversales en lien avec l’éducation en tête de liste, mais aussi l’insertion, le logement, la santé, les loisirs, etc.
En France et en Europe continentale, les politiques jeunesse viennent soutenir le parent et pas directement le jeune, marquée d’une empreinte catholique et de l’idée de subsidiarité. Au contraire, en Europe du nord, le jeune dès ses 18 ans est considéré comme un citoyen à part entière.
La crise sanitaire liée au virus du covid en cours depuis 2020 a déclenché une crise économique et sociale inédite, particulièrement violente pour la jeune génération, déjà première victime des inégalités sociales. Il a alors été question d’une “jeunesse sacrifiée”, expression et questionnement qui revient à chaque grande crise de l’histoire... Et qui désigne une souffrance irrécupérable à l’échelle d’une génération.
Dans quelle mesure la crise sanitaire a-t’elle rendu les jeunes plus vulnérables ? Parle-t’on d’une ou de plusieurs jeunesses ? Sur quel modèle sont construites les politiques à destination de ce public ? Pourquoi sont-elles inefficientes et qu’est-ce-que ça produit chez les bénéficiaires ? Eléments de réponse dans Chercheurs en ville.
Une émission réalisée en partenariat avec la Maison des sciences de l'Homme en Bretagne