La bande-dessinée d’Inès Léraud “Algues vertes : l’histoire interdite” va être adaptée au cinéma. Le tournage a commencé en septembre et est terminé depuis peu. D’abord réticente à financer le projet, la Région Bretagne a finalement accordé une subvention, la droite a voté contre.
Des espèces d’algue, il y en a plus de 70 000. Parmi elles, les ulves, des algues vertes. “L’herbe des marais” en latin. “Ces algues se développent au printemps et en été sous l’action de la température et une combinaison de facteurs physiques naturels.” lit-on sur le site de l’Agence régionale de santé.
Pas de mention ici du rôle joué par l’agriculture intensive dont les engrais azotés contribuent à la croissance des algues vertes. Le danger réside ensuite dans la dégradation des algues. L’hydrogène sulfuré libéré peut entraîner des effets qui vont de la gêne au malaise et jusqu’à la mort.
Si la Bretagne est confrontée aux marées vertes depuis les années 60 avec une intensification dans les années 70, il faut attendre 2009 pour qu’un plan de lutte contre la prolifération des algues vertes soit lancé. Les plans se succèdent, le fléau perdure... et en 2021, le tribunal administratif de Rennes ordonne à la Préfecture de région de prendre des mesures réglementaires adaptées.
Comment s’expriment la dénonciation des marées vertes et le soutien à l’agriculture ? Par la diversité d’acteurs que sont les associations environnementalistes, les élus locaux, les syndicats agricoles, les professionnels du tourisme ? Dans le prolongement, sur les plages, le ramassage est-il sans conséquences ? Face au changement climatique, faut-il laisser faire ou intervenir ?
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