Chercheurs en ville

Dans une ville comme Rennes le projet d’un futur centre aqua-ludique (prévu pour 2026) s’est accompagné d'une concertation citoyenne. Réunions en visio, recueil de 260 propositions et ateliers… ont permis d’affiner le visage du futur équipement sportif et ludique.

Les démarches participatives essaiment dans un tas de champs de la société : sur l’environnement avec la Convention citoyenne pour le climat (ça, c’est c’est à l’échelle de l’Etat comme pour la convention citoyenne plus récente sur la fin de vie)… à hauteur de ville, on retrouve les budgets participatifs pour financer des projets d’habitants sur des questions d’aménagements par exemple.

Les formes de démarches participatives atteignent un degré plus ou moins élevé d’implication du citoyen : de la réunion publique à la consultation et jusqu’à la co-construction. Avec, souvent, la critique faite aux institutions qui y recourent de jouer la participation en façade et d’en faire une stratégie de communication.

Pour le sport, qui nous intéresse aujourd’hui, la prise en compte des voix citoyennes remonte au début des années 2000, plutôt dans les partis situés à gauche de l’échiquier politique. Les élus ne composent plus uniquement avec les présidents d’associations. On cherche, dans le discours en tout cas, à écouter la voix des licenciés, et jusqu’aux pratiquants amateurs.

Comment sont menées les démarches participatives dans le sport ? A quel point les projets se construisent avec d’autres voix que celles des clubs et fédérations sportives ? Pourquoi certaines pratiques sportives sont plus difficiles à capter par les élus ? En quoi est-il difficile de consulter les citoyens – notamment les non-sportifs - sur les projets de gros aménagements et évènements sportifs ? Elements de réponse dans l'émission !

Une émission réalisée en partenariat avec la Maison des sciences de l'Homme en Bretagne