En ce mois d’avril, la trilogie de Cédric Klapich lancée par l’Auberge espagnole en 2002 connaît un prolongement, sous forme de série. Ca s’appelle Salade grecque. Et comme dans le premier film, les héros vivent l’expérience de la colocation.
La colocation, beaucoup de jeunes l’expérimentent avec des amis ou des inconnus. 20 % des 18-24 ans si on écoute les statistiques. Au delà d’une version idéalisée et romantisée au cinéma et à la télévision, il s’agit d’un choix, parfois d’un non-choix, motivé par divers facteurs. Parfois idéologiques plus qu’économiques, même si la crise du logement mondiale a forcément impacté nos façons d’habiter.
Si la colocation marque le départ de la cellule familiale, les parcours de vie nous amènent parfois à y revenir. C’est la re-cohabitation, là aussi explorée au cinéma. Avec ce film dont le titre est passé dans le langage courant « Tanguy » (2001). En France, 57 % des 18-24 vivent chez leurs parents. Une partie d’entre eux y sont revenus en fait. Un phénomène, la re-cohabitation, qui a toujours existé mais plus fréquent et accepté socialement depuis quelques années.
Comment sont vécues les expériences de colocation et de re-cohabitation ? Qu’est-ce-qui se joue entre le jeune et ses colocataires ou ses parents, entre les murs du chez soi ? Comment se construisent ces deux formes de co-habitation qui ne touchent pas que les étudiants ? Eléments de réponse dans un instant, bienvenue dans Chercheurs en ville.
Une émission réalisée en partenariat avec la Maison des sciences de l'Homme en Bretagne.