Vendredi 2 juin, c’était la fin des négociations pour un traité international contre la pollution plastique. Alors qu’en même temps, l'interdiction des emballages prise début 2022 reste bloquée en France… avec un recours des lobbies du secteur.
Les emballages et objets plastiques font partie des déchets qui peuplent nos décharges. Avec la particularité qu’ils sont très difficiles à recycler. En France, nous produisons chaque année 39 millions de tonnes de déchets (tous matériaux confondus), et ce sans compter les entreprises et le secteur de la construction. Et tout ça termine pour 1/3 en décharge. Avec des problématiques de stockage et de pollution des sols et de l’air.
Alors, il y a les décharges officielles et les sauvages. Des lieux parfois immenses comme celle de Lagos au Nigéria, mais les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Koweït sont également en bonne place dans le triste classement des plus grosses décharges au monde. Et on y retrouve aussi la France avec une décharge de pneu, dans le Lot, qui a fermé au début des années 2000.
Notre invitée du jour est entrée en fascination pour l’un de ces lieux. La décharge de Fresh kills à New-York, à un pont du quartier de Manhattan. Un lieu fermé en 2001, destiné à se transformer en parc récréatif d’ici 2036. Quelle a été la vie avant la décharge ? Une fois les déchets recouverts, quelles traces perdurent, aujourd’hui 20 ans après la fermeture ? En quoi ces lieux sont le reflet d’une société de consommation inconsciente ? Et dont les opérations d’aménagement taisent une partie de l’histoire ? Elements de réponse dans cette émission !
Une émission réalisée en partenariat avec la Maison des sciences de l'Homme en Bretagne.