#58 - Libaneizh - 4 femmes racontent le Liban à travers les revendications de déconfessionnalisation de la société civile et politique
Lors du dernier festival Rennes au Pluriel, rendez-vous de l’égalité et de la diversité culturelle, qui s’est tenu en mai, l’association CED’Arzh a proposé une table ronde autour de quatre femmes. Elles ont, entre autres, parlé du mariage civil, toujours interdit au Liban.
Au Liban, les femmes n’ont toujours pas le droit de transmettre la nationalité libanaise à leurs enfants.
Le mariage civil n’est donc toujours pas autorisé et les enfants nés hors mariage sont illégitimes.
Les communautés religieuses régissent les relations amoureuses, le mariage, donc la famille et tout ce qui à trait à l’intime
Le confessionnalisme politique pèse sur toute la société civile.
Tout cela pousse de nombreux jeunes gens à vivre leurs amours cachés, à mener une double vie, à mentir sur leur vie amoureuse afin qu’on ne leur impose ni de se marier dans leurs communautés religieuses, ni de se marier tout court.
C’est bien pire encore pour les membres des communautés LGBTQIA+
Après les événements de l’automne 2019 et les explosions du port de Beyrouth en août 2020, le Liban renait, une fois encore, mais les libanais et les libanaises sont las et leur résilience affectée.
Avec Michela de Giacometti, docteure et anthropologue sociale, autrice de la thèse "Le Liban au miroir du mariage civil, luttes militantes, hiérarchies sociales et pratiques de ritualisation".
Cathy Abou Farah, libanaise, ingénieure, installée en France depuis 2020, mariée civilement à Chypre.
Rouba Kaedbey, libanaise, architecte et doctorante en "géographie et aménagement" à l'université de Tours autour d'une thèse sur "La production des quartiers informels en banlieue sud de Beyrouth et l'accès à l'habitat pour les classes populaires à Beyrouth.
Diane Fardoun, franco-libanaise, danseuse et documentariste.
Table ronde organisée par l'association libano-rennaise Ced'Arzh.