Glottophobie et discriminations liées aux langues / Tonio Marinescu, une présence rennaise (épisode 04)
On parle plurilinguisme, accent, glottophobie, discrimination et états généraux de l’Egalité dans ce Deux Boules Vanille du 11 juillet 2022.
Depuis deux ans, Canal B mène des ateliers avec Langue et Communication, organisme de formation spécialisé dans l’enseignement du français aux personnes d’origine étrangère.
Les stagiaires arrivent du monde entier, souvent de pays en guerre, de pays où des régimes politiques les répriment, parfois par amour aussi, pour rejoindre un amoureux ou une amoureuse françaises. Les ateliers radio leur permettent de témoigner de leur vécu d’étrangers et d’étrangères en France, de mettre aussi en avant la culture et les traditions de leurs pays d’origine.
Ils sont souvent confronté(e)s au racisme et à des discriminations liées à leurs accents.
Lors de la dernière session, qui s’est tenue au printemps, 11 stagiaires se sont penchés sur la thématique du plurilinguisme.
L’occasion pour eux de visiter des lieux rennais dédiés aux langues et de rencontrer Philippe Blanchet, sociolinguiste, auquel on doit le mot et la notion de « glottophobie », et Ariane Cousin, chargée de mission « Lutte contre les discriminations » à la Ville de Rennes et coordinatrice des états généraux de l’égalité.
L’émission réalisée par les apprenants sera d’ailleurs diffusée en septembre prochain lors de la reprise des Etats Généraux de l’Egalité.
Nous vous proposons d’écouter aujourd’hui l’intégralité des interviews de Philippe Blanchet et Ariane Cousin réalisées par Paula, Phalin, Zulfar, Fatema, Yordanka, Pablo, Jean, Sinan, Salem, Ismail et Niamat
A suivre, l’épisode quatre des aventures post-mortem de Tonio Marinescu – un épisode intitulé Bebop Museum
Antoine Saliou est parti sur les traces d'un mort, un certain Tonio Marinescu. Un dandy punk qui a laissé beaucoup de choses derrière lui, comme des peintures, des concerts et des vinyles. Mais surtout des traces importantes au dans le cœur de ses proches. C'est en allant à la rencontre des personnes qui l'ont aimé qu'on arrive petit à petit à reconstruire une figure du rock rennais.