Nos post partum, un kit d'outils complet pour accompagner les jeunes parents
Interview
Jeudi 17 mars, Ayla Saura, autrice de Nos post partum, et Christiane David, sage-femme pendant 30 ans, étaient dans L'arène pour annoncer la sortie de ce kit d'outils complet pour accompagner les parents à l'arrivée d'un enfant.
Pour écrire ce livre, Ayla Saura, autrice et libraire à la Nuit des temps à Rennes, n'était pas seule mais accompagnée de Masha Sexplique, qui fait de la pédagogie sexuelle sur les réseaux sociaux. Les illustrations sont signées Morgane Koresh.
Tout est parti d'une publicité pour des couches féminines censurée durant la cérémonie des Oscars. C'était en 2020. Quatre femmes, dont Ayla, lancent le hashtag #monpostpartum sur les réseaux sociaux. "La sauce a pris très vite, très fort", se rappelle Ayla.
Le post-partum, Christiane David le décrit comme "une période extrêmement sensible autant pour les parents que le bébé lui-même". Il n'est pas synonyme de dépression pour autant. Physiologiquement, il faut quatre mois à la mère pour que le corps récupère. Et psychologiquement, certaines sages-femmes défendent l'idée d'un post-partum qui peut durer trois ans.
"Une période extrêmement sensible"
Si la grossesse et l'accouchement sont très suivis médicalement en France - c'est "le point culminant de la montagne" -, les mères et les co-parents peuvent vite se sentir démunis, une fois rentrés à la maison. "Aujourd'hui, ça a tendance à se développer" (NDLR : l'information sur le post partum dans le cadre de la préparation à la naissance), estime la sage-femme Christiane David. "C'est pas suffisamment pointu, ni pensé."
Avec Nos post partum, Ayla Saura et les deux autres co-autrice et illustratrice proposent un guide pour accompagner les jeunes parents. Ça va de A pour Accessibilité à pour Accoucher sous X en passant par Episiotomie, Sommeil, etc. On y trouve des ressources pour aller plus loin, des témoignages, des conseils pour les proches de jeunes parents. Cet ouvrage est édité chez Mango Society (2021).
A partir de 18'12, ré-écoutez l'interview dans son intégralité dans le podcast de l'émission d'information locale ci-dessous :